« L'avventurina » ou « stellaria »:
C'est un verre dans lequel on obtient la séparation de petits cristaux de cuivre très brillants. Il est mentionné pour la première fois dans un document datant de 1626. C'est une pâte de verre particulièrement précieuse inventée par les verriers de Murano dans la première moitié du XVIIe siècle et ainsi appelée parce que sa réalisation, même par les verriers les plus experts était difficile et incertaine : c'était une « aventure ».
Le sommerso:
Une feuille d'or 24 carats ou d'argent 925 (plus fine qu'une feuille de papier d'aluminium alimentaire) est recouverte d'un verre transparent ou teinté.
Millefiori en baguettes :
Des rondelles de baguettes massives étaient rangées côte à côté.
L'ensemble était introduit dans un four où avaient lieu le ramollissement et l'adhésion.
Les Murrines :
Lorsque l'on utilise une rondelle ou quelques rondelles dans la vetro fusione posées sur la feuille d'argent ou la feuille d'or (elle-même posée sur une plaque de verre mat) avant de les recouvrir d'une couche de verre transparent, il s'agit de murines.
Les perles de conteria :
Ce sont des perles de très petites dimensions obtenues en sectionnant à froid de fines baguettes de verre trouées et en soumettant les petits cylindres obtenus à un arrondissement à chaud. Les « conteria » utilisées dans les échanges commerciaux avec les Pays coloniaux étaient fabriquées à Venise dès le XVIe siècle. Leur appellation est connue seulement à partir du XVIIe siècle et dérive du portugais « conto » qui veut dire « argent ».
Le verre dichroïque:
Le verre dichroïque est un verre découvert dans l'aérospatiale aux États Unis, qui a la particularité d'être très irisé. Mélangé au verre de Murano, cela donne le résultat magnifique, du au mélange d'un verre de grande qualité à cet effet brillant, lumineux, qui resulte dela précence du dichroïque.
Le travail à lume:
La baguette massive, chauffée devant la flammedu chalumeau (« lume ») est coulée sur un fil métallique roulé à la main. On obtient ainsi les perles dites « a lume ». Aujourd'hui cette flamme est générée par un chalumeau devant lequel se place le maître verrier pour façonner manuellement, une a une les pièces qu'il réalise.